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L’art de s’affranchir du regard parental



Aaaah Noël, le moment idéal (à la fois tant redouté et tant espéré : ce qui revient à la même chose car les deux sont reliés à l’anxiété) pour faire évoluer ses croyances familiales. Avant je passais par l’expérience et je créais inconsciemment des conflits bien explosifs pour vider l’ancestral, maintenant je passe par le subtil et je fais le tri intérieurement entre ce qui mérite mon attention ou pas face aux fameuses piques familiales. Donc, après avoir ressenti la colère qui m’indique qu’on a dépassé mes limites, je pose le choix de mon comportement : agressivité, sarcasme, faire l’autruche etc… Le plus important c’est d’arriver à mettre quelques secondes entre le ressenti et le comportement pour se donner le temps de choisir et pas d’être en mode automatique.

Par exemple, dans ma famille c’est le matriarcat qui est très présent et ce qui est très intéressant c’est que je me le suis pris en pleine figure avec des relents de judéo-chrétien à deux balles (et avec des informations fausses de surcroit mais bon tant pis…) l’année où j’ai reconnecté pleinement mon archétype de la sorcière/magicienne. Vous voyez le lien ? L’intérêt du travail sur soi, c’est de creuser et de ne pas s’arrêter à la surface, c’est-à-dire à l’émotion vécue. Aller voir par exemple la notion de légitimité et d’autonomie face aux parents et faire bouger les fonctionnements obsolètes auxquels on s’accroche encore inconsciemment : la validation extérieure.

Finalement cet archétype, est-ce que je le vis pour moi, parce qu’il me nourrit ou pour faire chier mes parents ? Est-ce que je suis capable d’en prendre les ressources sans le passé fracassant (développer la capacité à travailler avec le subtil sans me connecter les blessures laissées par la chasse aux sorcières). Parce qu’en vrai, on en est encore là…


Une astuce pour commencer à le voir c’est de se remémorer ce qu’on faisait adolescent pour entrer en opposition au système familial, d’accepter que ça a été une part structurante de notre personnalité et de ne prendre dans ce comportement que ce qui nous parle aujourd’hui. Ou éventuellement de continuer à le faire dans son intégralité mais pour soi, c’est-à-dire par plaisir de le faire et non pour prouver quoi que ce soit à l’extérieur.

Notre part adulte a la capacité de poser un choix, là où notre part adolescente la touchait du doigt et où notre part enfant ne l’avait pas du tout (en tout cas pas de manière complexe et consciente).

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