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Il ne s’agit plus de trouver sa place mais bien de la créer...


Espérer trouver une place qui aurait été créée pour nous avant même d’en avoir conscience repose sur la même idée que celle de la « moitié » platonicienne ou, dit autrement, le fait de « trouver chaussure à son pied ». Cette posture pleine de nostalgie (sentiment qui naît, entre autres, du refoulement de la joie qui n'a pas pu être vécue et/ou exprimée dans l’enfance et qui donne cette impression de vouloir revivre le passé) prend énormément d’énergie, quand on lâche ce fantasme on récupère ce qu’il faut pour changer au présent et semer les graines du futur.


Ce n’est pas tant que ce concept soit mauvais mais plutôt réducteur dans le sens où ça coupe du libre-arbitre et de la capacité à créer une vie qui ne conviendra qu’à nous-même. Quand on s’écoute et qu’on commence à ajuster ce qui est déjà présent, on créée, on innove. Personne d’autre que nous ne peut le faire, même la personne qui nous connaît le mieux : notre conjoint(e) ou éventuellement nos parents, amis etc...


Pourquoi ? Parce qu’un pied ça change, ça gonfle en été et ça dégonfle en hiver ;-)

Blague à part, notre être est pareil, il est changeant et multiples et nous sommes censées être les premiers à être au courant quand on a besoin de changement. Nous sommes les seuls à pouvoir ajuster la place que l’on aura créée de toute pièce, si elle vient de l’extérieur et qu’on a fait que la trouver on aura aucun pouvoir dessus.


Changer de paradigme en acceptant une bonne fois pour toute qu’on ne trouvera jamais notre place mais qu’on a toutes les ressources en nous pour la créer fait toute la différence. C'est comme si on assemblait les pièces d'un puzzle dont on n'a aucune image en modèle et qu'on découvrait cette image au fur et à mesure que l'on choisit et assemble les pièces.


Je peux vous assurer que ce n'est pas facile mais ça vaut vraiment le coup :-)




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